Les régimes totalitaires en europe (italie, fasciste, allemagne nazie, urss stalinienne) pendant les années 20-30 : points communs et différences.
Les dépenses publiques représentent aujourd’hui près de la moitié du PIB (Produit Intérieur Brut). A la fin du XIXe siècle ces dernières représentaient 1/5e de ce qu’elles valent aujourd’hui (10%). Cette évolution est notamment du à la croissance puisse qu’elle détermine les recettes et les dépenses de l’Etat depuis près de 200 ans maintenant. Ce mouvement alimente, ces dernières années, un débat sur l’importance exagérée de l’intervention publique dans l’économie et plus particulièrement dans les finances publiques.
C’est pourquoi, il paraît intéressant de s’interroger sur la progression presque exponentielle des dépenses publiques de la révolution française à de nos jours ?
Notre synthèse se portera donc d’abord sur une première époque qualifiée d’Etat circonscrit avant d’évoquer l’entre deux guerres du point de vue des dépenses étatiques pour terminer avec l’après guerre et l’insertion activiste de l’Etat.
La période dite de l’Etat circonscrit s’étend de 1789 jusqu’aux premiers jours de la Première Guerre Mondiale (1914). Cette première époque est caractérisée par la lenteur des transformations qui s’exercent tant en matière d’interventions publiques que dans l’activité économique. En effet, on constate une faible évolution des dépenses publiques de l’ordre de 8 à 12% du PIB de 1789 à 1870. C’est stabilité est notamment du aux contraintes subit par l’Etat en matière monétaire, exercée par la Banque de France au nom du respect de la règle de l’étalon-or (limitant la possibilité du recours à ses avances), et de la mise en place d’un droit budgétaire qui oblige toute transparence des dépenses publiques devant la nation.
Tout au long du XIXe siècle, deux postes absorbent plus de la moitié du budget de l’Etat : les dépenses liés à la guerre (armée, reconstruction et pensions d’anciens combattants ; 26,4%) et le service de la dette (41,5%). On en conclue que l’Etat n’intervient que pour les tâches qui lui sont