Une police d’internet « Lorsque dans les années 1990 les dirigeants chinois ont été confrontés à l’émergence d’Internet, ils avaient le choix entre deux attitudes : bloquer cette technologie potentiellement dangereuse car vecteur d’informations et d’idées non contrôlées, ou épouser la modernité économique et tenter d’en atténuer les effets négatifs » selon Pierre Hasky dans son ouvrage Internet et la Chine. Afin de contrôler l’accès d’Internet le gouvernement met en place divers moyens tels que le Great Firewall ou bien la cyber police. La Chine a transformé son réseau internet pour empêcher les internautes d’accéder aux informations jugées indésirables par le gouvernement, elle censure donc pour des raisons politiques, afin d'empêcher la diffusion d’idées contraires aux idées du parti unique. Ainsi, plusieurs sites occidentaux au succès planétaire sont inaccessibles en Chine, comme Facebook, Youtube ou Twitter car les autorités chinoises ont une une grande peur d'Internet car c'est un outil difficilement contrôlable. Du coup, plusieurs médias étrangers, comme RFI (Radio France Internationale) en France, la BBC ou des médias coréens sont inaccessibles. Des sites d'ONG (Organisation Non Gouvernementale) comme Reporters Sans Frontières ou des sites ou blogs d'indépendantistes tibétains sont carrément bloqués. La Chine a en effet mis en place un dispositif de plus en plus sophistiqué permettant de contrôler l'accès à Internet par la population chinoise, ainsi que de traquer les dissidents au régime. Cette cyber police a pour objectif de restreindre l'accès à Internet et d'arrêter les opposants, ce qu'elle a déjà fait à plusieurs reprises, ces individus étant actuellement en prison. Cette politique se confirme avec le président Hu Jintao déclarant en janvier 2007 vouloir purifier internet qui selon lui permettrait le développement d’une culture socialiste, la sécurité de l’information et la stabilité de l’Etat. La police de l'Internet comprend entre 30 000 et 40