Les pulsions
« La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions » Sigmund Freud |
Les pulsions
La pulsion fait partie des concepts fondamentaux de la psychanalyse, concept qui, à mon sens, peut s’avérer encore un peu flou. En effet, pulsions de vie, de jeu, de voir… autant de choses qui peuvent être à la fois physiologique et psychique et qui ne peuvent être « touchées » concrètement. Mais alors, qu’est-ce qu’une pulsion ? D’où vient-elle ? Nous allons tenter une réflexion sur celle-ci à partir d’une lecture « Métapsychologie » (Freud, 1968). Les pulsions seraient une forme de réponse à une excitation venue de notre monde interne. Il faut les différencier des excitations physiologique qui viennent de l’extérieur et qui peuvent être supprimées par une action motrice telle la fuite (prenons l’exemple de Freud : la lumière qui vient frapper l’œil). Ce n’est effectivement pas le cas de la pulsion puisque celle-ci est une force constante et que l’on ne peut la fuir car elle vient de l’intérieur. Il faudra plutôt la satisfaire pour maintenir l’homéostasie car celle-ci est tel un besoin. Un besoin qui vient d’excitations internes et qui arrive jusqu’au psychique pour lui montrer le travail à fournir pour atteindre son but. C’est pourquoi la pulsion est en quelque sorte un lien entre le somatique et le psychologique. Elle ferait le pont, une passerelle, entre ce qui se passe en nous et ce que nous devons en comprendre.
Parlons à présent des différents concepts qui entourent la pulsion : la poussée, le but, l’objet et la source. La poussée correspond au moteur de la pulsion, celle qui l’incite à être et à perdurer. Elle est constante et irrépressible. Le but est toujours le même ; la satisfaction. Pour y arriver, il faudrait supprimer la source d’excitation interne et différents moyens peuvent être utiles pour cela. Par