La puce : petite mais costaud

Les puces sont minuscules, et pourtant on les trouve partout, dans les baladeurs comme dans les ordinateurs. La puce du futur, actuellement à l’étude, pourra stocker 25 000 pages dactylographiées !

Pas un autoradio, une chaîne hi-fi ou une calculette qui ne fonctionnent sans elles. Produites à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires par an, les puces sont les fruits du progrès de la micro-électronique. appelées « chipé en anglais, ce qui signifie éclat ou copeau, ce sont des petits rectangles de deux centimètres carrés au maximum. Sur ce morceau de silicium (du sable très pur) on loge des minuscules circuits électroniques d’une incroyable complexité, reliant des milliers voire des millions d’éléments appelés « composants ». Ils n’excèdent pas le millième de millimètre.
Stocker des informations
Les plus répandus sont les transistors, qui agissent comme des interrupteurs, en laissant ou non passer le courant électrique. s’il passe, le circuit prend la valeur 1, et 0 s’il ne passe pas. On dit que ces circuits fonctionnent en langage « binaire » puisqu’ils n’utilisent que ces deux chiffres.
On réalise donc des puces en combinant des dizaines de milliers de circuits, chacun capable de stocker une information de base (0 ou 1). il ne reste plus qu’à les combiner et établir, par exemple, que A = 1010 et B = 0010. ce qui donne pour A le signal : ouvert (1), fermé (0), ouvert (1), fermé (0).
Ces puces peuvent faire tous les calculs, mais également stocker les informations.
Ou bien encore réaliser des opérations très simples comme une télécommande de téléviseur. Les dessins des circuits des puces deviennent si complexes que seuls de puissants ordinateurs sont capables de les réaliser.
Une fabrication complexe
La fabrication elle-même se fait dans des usines appelées fonderies de silicium, équipées de « salles blanches » parfaitement propres, avec un air constamment renouvelée. Avec leurs techniciens masqués et vêtus de blanc,