les psychotropes
La France est la plus grande consommatrice de psychotropes au monde. Que penser vous de se phénomène ?
Depuis des décennies, la France caracole en tête de la consommation mondiale de psychotropes (antidépresseurs, tranquillisants, somnifères, neuroleptique) par habitant. Selon les chiffres officiels, entre 20 et 25 % les citoyens avalent plus ou moins régulièrement une voire plusieurs de ces molécules. Des femmes en grande majorité. Les jeunes commence la consommation de psychotrope vers l’âge 16-17 ans, près de 20% d'entre elles ont déjà pris un psychotrope. Au total, plus de 200 millions de boîtes sont vendues chaque année dans le pays , soit 2 à 4 fois plus que la moyenne des autres pays européens.
L'utilité de ces médicaments afin de « guérir » certainement pathologies : mentales, crises d'angoisse, insomnies sévères et invalidantes, dépressions graves n'est pas contestable. Ils ont l'immense mérite de réduire les symptômes des malades mentaux, de soulager la souffrance et l'angoisse humaine, voire de sauver des vies. Mais, selon les rapports officiels, moins de la moitié seulement de la totalité des prescriptions de psychotropes est justifiée. Le reste représentant un véritable gâchis puisque distribué massivement à la population en dehors d'une réelle pathologie ou en l'absence d'un diagnostic sérieux ou fiable.
"Le psychotrope, observe le psychiatre Boris Cyrulnik qui, en 2008, a tiré le signal d'alarme, c'est le pompier destiné à éteindre l'incendie mental. Or, aujourd'hui, on l'appelle pour le moindre feu de brindilles".
En France, tout est prétexte à avaler des cocktails de gélules : dormir, se réveiller, être stimulé, moins angoissé, moins stressé, plus performant, plus en confiance, mieux concentré, moins fatigué, moins timide, ne pas perdre pied, ne pas dormir au volant, des problèmes familiaux, etc. C'est ainsi que, toujours selon les rapports officiels, 50% de ceux qui prennent des antidépresseurs - soit environ 2,5