I. L’approche traditionnelle par les structures types

A. Quelle est la représentation générale de la structure d’une entreprise ?

Organigramme :
Combinaison d’éléments et de mécanismes qui visent à répartir, coordonner, contrôler les activités de l’entreprise. C’est le squelette, l’ossature de l’entreprise.
Pour Mintzberg, l’entreprise est la somme des moyens employés pour diviser le travail et assurer la coordination.
Organiser = diviser + coordonner. Pour faire cela, il faut une structure.

Limites de la représentation sous forme d’organigramme :
- cela est valable seulement le jour où il est fait
- cela montre une image statique de l’entreprise
- cela devient rapidement obsolète
- il ne représente que la structure formelle et laisse de côté la structure informelle

Pour décrire plus finement la structure de l’entreprise on va prendre en compte trois dimensions :
- le mode de spécialisation
- le mode de coordination
- le mode de formalisation

B. Comment définir les structures simples et fonctionnelles ?

La structure simple :
Avantages Limites
- le propriétaire est le président et toutes les informations transitent par lui
- elle n’a rien de complexe
- il n’y a pas plus de 2 ou 3 niveaux hiérarchiques - faible spécialisation du travail
- peu de règles pour régir les opérations
- l’autorité est concentrée dans les mains d’une seule personne
- les personnes disposant du pouvoir sont flous

La structure simple se caractérise par une faible spécialisation du travail, peu de règles régissant les opérations et une autorité concentrée entre les mains d’une seule personne. Cette structure s’adapte surtout aux petites entreprises.
Il y’a une adaptation plus rapide, une flexibilité plus importante et des bonnes relations entre les salariés.

La structure fonctionnelle :
Avantages Limites
- fonctionnement simple et clair
- permet le développement de compétences spécialisées
- permet la réalisation d’économies d’échelles - rigidité