Les politiques (livre premier) aristote
Livre premier
Chapitre 1 à 7 : Dans ce chapitre, Aristote revient aux fondements de la société qu’il juge de l’ordre du naturel. Celle-ci est selon Aristote, est en fait un ensemble de famille dont ses membres sont naturellement des êtres sociables. Chaque membre de cette société, est par nature fait pour occuper un poste bien précis : Mari, femme, esclave, maître etc. Ainsi, Aristote, défend le caractère naturel de la supériorité de l’état sur l’ensemble de la communauté. Il met également en place la théorie du caractère naturel de l’esclavage. En effet pour Aristote, la supériorité et l’infériorité sont naturelles : les personnes n’ont pas les mêmes capacités physiques et mentales, un esclave sera capable d’effectuer des tâches physiques alors que le maître sera plus à même de commander. Aussi, lorsque la communauté a atteint l’autarcie, on pourra alors considérer qu’elle a atteint dans un même temps le bonheur. Enfin, Aristote concidère l’homme comme un « animal politique » par nature.
Chapitre 8 à 11 :
Aristote nous présente ici la théorie d’acquisition des biens. L’acquisition d’un bien serait donc un art. Il y a deux modes d’acquisition, l’acquisition naturelle et non naturelle : l’acquisition naturelle réside dans la chasse, la pêche l’agriculture, l’élevage… Alors que l’acquisition non-naturelle réside plutôt dans le commerce. La chrématistique : Il n’y a pas de bornes à la richesse, l’acquisiteur désir « toujours plus ». Il y a deux types de richesse : naturelle (l’art précédemment développé) et non-naturelle (la chrémastique). Dans le cas de la chrémastique, chaque objet à un double usage (être utilisé et échangé).
A la fin du chapitre 10, Aristote nous rappelle que l’art d’acquérir à deux formes : « une forme commerciale et une forme familiale » où la forme commerciale. Mais au onzième chapitre, il ajoute une troisième et dernière forme d’acquisition elle concerne à la fois l’acquisition de ce que nous donne la