Les pluies acides et la qualité des sols
Ce corpus est composé de trois poèmes respectivement extraits d’Alcools de Guillaume Apollinaire (1913), Donner à voir de Paul Eluard (1939) et Les Yeux d’Elsa de Louis Aragon. Ils font partis de l’objet d’étude de la poésie et parlent tous de l’amour d’un homme pour une femme. Nous allons nous demander dans quelle mesure les titres des poèmes peuvent nous aider à leur compréhension. Nous constatons que les titres permettent aux lecteurs de cerner ou non le sujet sur lequel porteront les poèmes. En effet, les titres sont tous féminins : Rosemonde, La Dame de carreau, Cantique à Elsa. A travers eux, nous pouvons dès le début avoir une idée de l’objet du poème. Rosemonde d’Apollinaire est le surnom qu’il à donné à une femme « Je la surnommai Rosemonde » (vers 11), il l’explique par la bouche de cette femme qui est « fleurie » (vers 13). Rosemonde vient de « la Rose du Monde » (vers 15). La Dame de carreau est plus compliqué à cerner. On sait qu’il sera sur le thème de quelque chose de féminin mais on comprend le titre après avoir lu le poème. Elsa est la femme d’Aragon, qui lui dédit ce poème. La femme est omniprésente dans les trois poésies « la dame » (vers 5), « celle à qui » (vers 9) de Rosemonde, « les vierge », « une vierge » (vers5), « elle » répété 7 fois (vers 6, 8, 9, 10, 11, 15) ou alors « la même femme » (vers 19), « poitrines conquises » (vers 2) dans La Dame à Carreau. Le narrateur de ce dernier poème semble chercher depuis longtemps une femme pure « tout jeune, j’ai ouvert les bras à la pureté » (vers 1). Le pronom personnel « elle » répété quatre fois (vers 1, 2, 8, 9), « ma femme » (vers14), « mon enfant » (vers 21) peut montrer son coté romantique dans Cantique à Elsa. Dans le poème en prose de Paul Eluard, c’est la femme qui fait l’action : « elle me quitte » (vers 9), « elle passe ses bras autour de mon cou » (vers 8). Aragon, quant à lui,