Les plaisirs de la melancolie
Au cours des époques, plusieurs courants littéraires ont traversé le temps. Le courant littéraire de l’intimisme est le plus récent de tous. Celui-ci se déroule depuis les années 1980 à aujourd`hui. Ce courant précède la littérature québécoise. Dans le texte qui nous intéresse, « Mon beau nombril », tiré du livre « Les plaisirs de la mélancolie » De Gilles Archambault, on se demande si celui-ci appartient au courant de l’intimisme. Selon nous, ce texte y appartient. Pour y parvenir, nous allons démontrer par le thème et l’origine de l’individualisme, qui est présent au cours de ce texte, que cet extrait appartient bel et bien à l’intimisme et nous allons souligner la perception de la littérature d’aujourd’hui pour terminer.
Tout d’abord, nous pouvons voir le thème de l’individualisme qui ressort dans ce texte. « Les plus futés de mes camarades écrivains vous entretiennent volontiers de l’attitude de l’écrivain à la suite des élections du 15 novembre. Que le Parti Québécois ait été porté au pouvoir, voilà qui me semble un sujet propre à de fructueuses méditations.» (p.83) L'auteur fait clairemement mention des années 1960, lorsqu'il y a eu une montée du nationalisme grace au nouveau gouvernement. Lors de l’élection du parti Québécois, beaucoup d’écrivains ont changé leurs motifs d’écriture pour un sujet beaucoup plus actuels qui pourrait aider une cause en particulier, le référendum. Plusieurs d’entre eux ont mis la main à cette vague. Malheureusement, le référendum fut un échec et cela a amené un désengagement des écrivains d’ici et a causé un repli sur soi. De là d’où vient le nom de cet extrait, « mon beau nombril » qui nous indique la nouvelle pensée des individus, qui pense seulement à satisfaire leurs propres besoins et intérêts. Ensuite, cela mène vers des sociétés qui se vouent de plus en plus à une l’économie de marché qui prône la consommation, trait de l’intimisme, un aspect qui fait très contraste aux valeurs d’autrefois, tel la