Les particularismes sont-ils réellement des injustices ?
Nous pouvons énumérer plusieurs exemples : les conventions ZEP qui permettent aux jeunes issus de banlieues d’accéder à Sciences Po grâce à un examen spécial constitué d’un seul oral, ou encore la loi de la laïcité qui ne s’applique pas en Alsace-Lorraine.
Ainsi, les particularismes sont-ils réellement des injustices ?
Nous traiterons essentiellement des discriminations positives que nous pouvons rencontrer dans la République une. Elles sont créées en grandes partie à cause des différentes origines ethniques de la population.
1. Une injustice visible
En effet, les particularismes peuvent sembler arbitraires au premier abord, on y retrouve l’idée d’un désavantage, mais les particularismes sont avant tout reconnus par la République. Elles « bousculent » donc le principe d’égalité entre Français.
Sciences Po propose depuis 2001 un examen spécial aux jeunes de banlieues dans le but de rejoindre la prestigieuse école, mais sans leur faire passer l’examen standard. Ainsi, pourquoi des jeunes ayant probablement été scolarisés dans un milieu plus favorisé devraient travailler davantage et passer le concours standard, tandis que les jeunes de banlieues n’auraient qu’à passer un oral ?
Par contre, cette discrimination positive peut-être perçue autrement si elle est appliquée de manière exagérée. Ainsi, aux Etats-Unis, un blanc compétent peut être écarté et laisser sa place à une personne d’une origine