Les paradigmes et les points de convergeance
Comme de nombreuses autres disciplines dans le monde, la sociologie, présente des écoles de pensées, aussi appelées paradigmes, d'avis complémentaires ou opposées. Ces écoles de pensées impliques de fortes conséquences pour l 'étude des actions sociales.
Un paradigme est « une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie ».
Il existe de nos jours divers paradigmes tel que , le paradigme fonctionnaliste ( Durkheim, Merton), le paradigme dialogique ( Markova), le paradigme narratif ( Fisher), le paradigme interactionniste ( Simmel, Goffman), le paradigme compréhensif ( Weber), le paradigme du libéralisme économique ( Smith, Ford), le paradigme de l'écologie sociale et bien d'autres. Leur études de la société les amènes a ce poser des questions sur l'impact de la communication chez les individus et l'influence de celui-ci sur la société. Cependant tous ces courants de pensées ne sont pas en accord sur tout.
Quels sont les principaux points de controverses que l'on peut distinguer entre eux ?
Dans une première partie, nous comparerons les deux plus grands paradigmes : le fonctionnalisme et l'interactionnisme, pour dans une deuxième partie nous intéresser au paradigme du libéralisme économique et à celui des relations humaines (RH).
Le fonctionnalisme et l'interactionnisme sont deux paradigmes qui s'opposent clairement. L'un étudie les faits sociaux ( le fonctionnalisme) et l'autre les rapports sociaux.
Georges Simmel est un grand philosophe et sociologue allemand, qui a participé activement au développement de l'école de pensée interactionniste. Pour Simmel, l'individu est toujours poussé à échanger , à entrer en relation avec les autres. La sommes de ces interactions va former la société. Pour lui et ses confrères, l'homme n'est pas passif, c'est grâce a lui que se créent les rapports sociaux. L'individu évolue dans une société dites « dé-soudée », la conscience