les pandas
Il ne vit que dans le centre de la Chine, dans des régions montagneuses recouvertes de forêts d'altitude, comme la province du Sichuan, certaines parties de celle du Shaanxi ou encore la Région autonome du Tibet, entre 1 800 et 3 400 mètres. Une région difficile d'accès aux Européens avant le milieu du XIXe siècle, ce qui explique sa description tardive en Occident.
La classification taxonomique précise du panda a longtemps été discutée ; certains le considèrent plus étroitement lié aux ratons laveurs (Procyonidae) qu'aux ours, avec lesquels il a pourtant 90 % de patrimoine génétique commun[réf. nécessaire].
Deux sous-espèces sont distinguées, la sous-espèce type A. m. melanoleuca et A. m. qinlingensis, le panda de Qinling qui se trouve dans la province du Shaanxi.
Le panda géant est volumineux et massif ; il pèse de 80 à 125 kg avec une moyenne de 105,5 kg ; il mesure de 1,50 à 1,80 mètre de longueur, avec une moyenne de 1,65 mètre4. Comme chez la majorité des grands mammifères, les femelles sont généralement plus petites et moins massives5.
Le panda est noir et blanc, il est majoritairement constitué de blanc, avec les oreilles, le contour des yeux et les pattes noires. Son pelage épais le protège du froid des régions de haute altitude où il vit.
Le panda possède six doigts dont un « faux pouce » opposable à ses cinq doigts. Il s'agit d'un os du poignet modifié (l'os sésamoïde). Stephen Jay Gould a utilisé cette particularité anatomique comme un exemple de « bricolage évolutif » dans son essai Le pouce du panda. Ce pouce sert notamment à attraper les tiges de bambou dont il se nourrit en grande