Les origines de l'existencialisme
Apparu il y a tout près d’un siècle, le mouvement existentialiste a cependant des racines anciennes. Selon certains penseurs contemporains, on peut déjà trouver quelque chose d’existentialiste dans l’attitude intellectuelle de Socrate. L’idée d’existence, qui a évidemment servi à forger le nom du mouvement, occupe une place importante dans l’œuvre de plusieurs philosophes anciens comme Platon et Aristote. Cependant, S. Kierkegaard (1813-1855) et F. Nietzsche (1844-1900) ont davantage influencé le développement du mouvement existentialiste. En fait, on peut affirmer que l'évènement social qui fit émerger ce courant fut le soulèvement de Kierkegaard contre la pensée des autres philosophes. Etant généralement présenté comme le premier penseur véritablement existentialiste. Ce philosophe s’intéressait surtout au fait que toute existence humaine souffre inévitablement.
Ensuite nous avons René Descartes, Hegel et bien d’autres qui eux sont les penseurs modernes ayant accordé le plus d’importance à ce concept d’existence. On peut aussi dire que Jean-Paul Sartre poursuivit l'idée du courant de l'existentialisme.
L’existentialisme est un courant philosophique du XXe siècle qui affirme que l'homme est libre, qu'il n'est pas déterminé, il est comme un être responsable de son destin c’est-à dire qu’il crée le sens et l’essence de son existence. C'est ce qu'il fait, ce qu'il choisit, qui le fait devenir ce qu'il est. L'homme doit trouver en lui ses propres valeurs et il doit décider par lui-même les actes qu'il commettra. Ce courant prend comme point de départ l’homme qui est jeté dans un ensemble de circonstances qu’il n’a pas choisit car il n’a pas choisit d’exister.
Dans un ouvrage, Sartre affirme notamment : L'existentialisme athée et pessimiste qu'il représente est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être