Ergin Himmet
Arrondel Dorian
Tagauly Yazid 1ere ES1 Doit-on supprimer les notes ?

Introduction : La notation est une pratique persistante et généralisée dans le système éducatif français.
Depuis le début de l’école élémentaire jusqu’au terme des études supérieures, les productions des élèves sont fréquemment et régulièrement notées.
Il existe bien sûr des situations où des enseignants et des établissements se basent sur d’autres outils pour évaluer les résultats des élèves, mais ces usages ne sont pas majoritaires.
La simplicité de la notation en fait en partie son succès, le chiffrage des performances des élèves est en effet lisible aisément par tous les acteurs: les enseignants, les élèves et leurs parents.
Pour l’enseignant, la notation peut également être utilisée plus ou moins indirectement comme un instrument de pouvoir sur les élèves traduisant une gratification ou une sanction. La France se focalise davantage sur l'acquisition de savoirs. Le contrôle des connaissances, les examens et les notes y ont plus de poids. En France, les notes varient traditionnellement entre 0 et 20, avec parfois des virgules, pour être encore plus précis.

Ce système qui connaît des variantes, notamment à l’école primaire a été généralisé lors de la création de l’école républicaine, par le ministre Jules Ferry, dans les années 1880.
De nos jours la notation dévoile cependant ses limites : elle est source de débat en France. Certes la note a, à plusieurs reprises fait ses preuves. Mais elle comporte certaines limites non négligeables.

I) A quoi sert la note ? 1) Orientation professionnelle par les notes: Comme nous l’avons vu la note évalue les acquis d’un élève, lors d’examens.
En règle générale, les notes déterminent l’orientation professionnelle d’un élève au cours de sa scolarité.
L’élève ayant de très bons résultats scolaires sera orienté vers des filières générales (S/ES/L)