II. Résumé de l’ouvrage

• L’auteur :
Nicole Diederich est docteur en sociologie, chargée de recherche à l’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Elle travaille également au Centre d’études des mouvements sociaux. Elle est membre du groupe d’éthique de l’Association des paralysés de France.
Elle a écrit de nombreux ouvrages portant sur le handicap et a œuvré sur des problématiques telles que la stérilisation, la vie affective et sexuelle des personnes « handicapées mentales », sur leur reconnaissance et leurs droits.

Nicole Diederich a une formation de sociologue. Elle s’est beaucoup intéressée à des questions d’ordre éthique et moral, des questions qui restent encore, dans les établissements accueillants des personnes en situation de handicap ou dans la société en général, tabous, gênantes et sans réponse.
Elle s’intéresse aux trajectoires des personnes. Cette démarche nécessite de saisir un acte dans l’historique des actes précédents, de prendre en considération les interactions des individus entre eux. Ainsi, il est intéressant avec une telle démarche d’observer comment les individus en viennent à modifier leurs comportements, leurs points de vue, à engager telles actions plutôt que telles autres au gré des rencontres avec d’autres individus. C’est en observant ces trajectoires, qu’on va se rendre compte de régularité.

• Termes clés utilisés par l’auteur et leur définition :
Normalité :
« …découvrir qu’il y a un âge moyen pour apprendre à parler, à marcher, à lire, etc. est sans doute très utile. Mais quand la moyenne devient une “ normalité “ condamnant à l’exclusion sociale des fractions de la population, on peut se demander parfois s’il n’eût pas mieux valu ne rien découvrir du tout. (…) Illettrés ils sont, illettrés ils resteront, avec, pour certains, un stigmate indélébile. (…) Ce qui est vrai pour la majorité mérite des nuances pour les autres. (…) L’idée de norme porte en elle, indissociables, les redoutables