Les na de chine
Les Na sont une ethnie de Chine qui, jusqu’à nos jours, a toujours vécu sans l’institution du mariage. Ce n’est pas un cas parmi tant d’autres mais un bien un exemple unique de structure sociale matriarcale qui fonctionne. Dans quelle mesure les femmes ont-elles besoin des hommes? A quoi ressemble leur organisation sociale? Comment vivent-ils?
Les règles de comportement sont définies entre différents groupes. En 1956, les Na étaient divisés en 3 strates: les Sïpi, les Dzéka et les We. Les Sïpi, qui représentent l’aristocratie, sont les seuls a avoir le droit de porter des vêtements jaunes, rouges, bleus, noir, en laine et en soie. Ce sont aussi les seuls à pouvoir arborer des bijoux en or, des bordures dorées, et des piliers de forme ronde dans leur maison. Les Dzéka (le peuple) et les We (les domestiques) ne peuvent habiter que des maisons aux piliers carrés et porter des vêtements en lin. Ils doivent aussi porter des cols à leurs chemises.
Ces principes de distinction en font une société régie par des lois strictes où les castes, l’honneur et la politesse sont des fondements respectés.
La religion des Na est en réalité un mélange de leur propre religion, pratiqué par des prêtres appelés « daba », et le bouddhisme tibétain. Tout est basé sur des rites, eux même basés sur des récits oraux. On raconte que les anciens daba se seraient perdu en montagne, et mourant de fin, auraient faire cuire leur livre pour les manger. L’écriture aurait ainsi disparu, ne laissant plus que des mythes oraux. Les dabas se servent de chapeaux lamaïques et d’un petit bâton carré sur lequel sont gravés des dessins représentant les hommes, les femmes et les animaux.
Le concept de procréation chez les Na est assez loin de notre concept occidental. Pour eux, dans l’accouplement, le but de la femme est de faire des enfants, et celui de l’homme est à la fois de s’amuser et de faire acte de bienfaisance. A sa naissance l’enfant fait partie, automatiquement, du