Les métamorphoses
Cet auteur étudie la rhétorique et jouit d'une réputation sans égale suite à la parution de ses recueils de poèmes. On peut en citer quelques-uns tels que l'Art d'aimer, ou les remèdes à l'Amour.
Après l'âge de quarante ans, il se consacre à l'écriture des Métamorphoses, racontant les histoires de la mythologie grecque et romaine.
On se focalisera surtout sur la description de l'âge d'or, faite par Ovide, du vers « Aurea prima sata est aetas, quae vindice nullo » au vers « flavaque de viridi stillabant ilice mella. ». Cet extrait contient donc vingt-quatre hexamètres dactyliques, au cours desquels Ovide dresse un portrait singulier de l'âge d'or. Ainsi, nous pouvons nous demander, comment Ovide définit l'âge d'or et parvient-il à suggérer la métamorphose à travers sa description ?
L'auteur propose ici une définition morale de l'âge d'or ; par ailleurs, il use de divers procédés afin d'idéaliser cette période ; enfin, tout cela donne naissance à une véritable poésie des métamorphoses.
Ovide propose ici une définition morale de cet âge. En effet, il montre l'âge d'or comme porteur d'une divinité protectrice. L'expression « mortales » marque la distinction entre le divin et l'humain. Cette expression désigne « les mortels ». Elle agirait, ici, comme une sorte de remise à niveau. Il y a donc une présence supérieure aux mortels. Cette « divinité » est caractérisée par les deux notions suivantes : la bienveillance et la justice. Cet aspect prouve alors le caractère morale de cet âge. Le champ lexical en est d'ailleurs un témoin parce qu'on note des expressions tels que « rectumque » - « lege » - « poena ». « Rectum » témoigne de la morale puisque son sens indique « la droiture » et