Les moyens de contraceptions
A) Masculine :
Bien que les moyens de contraception masculin reste encore aujourd'hui peu développés en comparaison avec la diversité et le nombre de contraceptifs disponibles pour la femme, la contraception n'en est pas pour autant qu'une affaire strictement féminine. En effet, certaines contraceptions reposent essentiellement sur l'homme:
La pilule masculine (contraception hormonale), dont le but est d'agir sur la spermatogenèse, est à l'heure actuelle la moins utilisée des contraceptions masculines pour la simple raison qu'elle nécessite une attente de 2 à 3 mois avant d'être efficace. A noter cependant que de nombreuses équipes de recherche travaillent sur la mise au point d'une pilule efficace destinée aux hommes.
Le préservatif, capuchon en latex qui se place sur le pénis avant la pénétration, reste de nos jours la seule vraie protection efficace contre certaines maladies sexuellement transmissibles.
La vasectomie ou stérilisation masculine, qui consiste chez l'homme en une ligature des canaux déférents, se différencie des autres moyens de contraception dans la mesure où cette contraception chirurgicale est le plus souvent irréversible sans un acte chirurgical de reconstruction.
Enfin, la méthode du retrait, encore appelée coït interrompu, est basée sur le retrait de l'homme avant éjaculation. A noter que cette contraception dite naturelle est de loin la moins fiable des moyens de contraception masculine.
Il y a trois voies qui pourraient mener à l’objectif de populariser une contraception masculine : Détruire les spermatozoïdes à l’aide d’une substance toxique. L’expérimentation, déjà ancienne, portant sur le gossipol, une substance dérivée du coton, a montré que ça n’était pas réversible et même dangereux pour certains composants sanguins. Déclencher une réaction allergique, donc destructive, de l’organisme contre les spermatozoïdes. C’est possible, cela a été efficace. Il y a peu d’effets secondaires à court