Les mobilités humaines
A/ Les mobilités migratoires
Les flux migratoires concernent pour l’essentiel des populations pauvres à la recherche d’une vie meilleure. Mais il n’est pas facile d’entrer légalement dans un pays d’acccueil pour s’y installer. Ainsi, dans les années 1970, frappés par la crise, les états du Nord ont partiellement fermé leurs frontières, autorisant seuleument l’entrée aux personnes qualifiées (brain drain). Ces restrictions conduisent les autres immigrants à tenter un passage illégal de la frontière, dans des conditions souvent extrêmes. Ils deviennent dès lors des clandestins, espérant une éventuelle régularisation.
A ces flux volontaires s’ajoutent des migrations forcées. Les guerres, les famines, l’insécurité provoquent le départ de nombreux réfugiés. Il s’agit là de flux migratoires régionaux ; on part dans l’urgence dans un camp que gère le HCR, de l’autre côté de la frontière, ou à l’intérieur de son pays (déplacés).
Dans le pays d’accueil comme dans celui d’origine, la migration est un phénomène visible qui entraîne des évolutions économiques, culturelles et sociales dans les deux pays, créant des liens durables et des transferts financiers et techniques.
B/ Les mobilités touristiques
Depuis 1945, la croissance du nombre des touristes est constante. Cet essor modifie de vastes espaces (développement de régions touristiques), et influence les économies des états (emplois liés au tourisme).
L’essentiel des flux concerne les pays riches, dont les habitants fournissent la majeure partie des touristes de la planète. Pourtant, nombreux sont les habitants des pays émergents qui accèdent au tourisme.
Les flux se dirigent essentiellement vers le bassin méditérannéen et la mer des Caraïbes, proches de l’Europe et de l’Amérique du Nord, pour des séjours surtout balnéaires. D’autre part, les villes au patrimoine historique et architectural important attirent toujours. A l’opposé, certains états sont fermés ou apparaissent peu sûrs pour