Les migrations internationales, reflets des inégalités de richesse dans le monde.
Partout dans le monde, les hommes migrent avant tout pour des raisons économiques. De nombreux migrants cherchent à profiter des richesses des pays plus riches que les leurs. Le mouvement s'effectue d'abord des pays du Sud vers ceux du Nord, en Amérique du Nord, en Europe de l'Ouest et au Japon, comme l'illustre le cas de l'Espagne qui, proche des côtes africaines, recueille un tiers des immigrants entrés dans l'Union européenne. Pourtant, cette mobilité est aussi importante entre les pays du Nord eux-mêmes (par exemple les Européens de l'Est vers l'Union européenne) et même entre ceux du Sud. Ainsi la Côte d'Ivoire recense aujourd'hui 26 % d'immigrés. Enfin, les pays pétroliers du golfe Persique accueillent également de nombreux migrants qui essayent de profiter indirectement des revenus du pétrole.
Les pays développés, face au développement toujours plus important de ces migrations, tentent aujourd'hui de les limiter, ou tout du moins de les contrôler. Ainsi, la plupart des frontières sont aujourd'hui fermées à l'immigration. De nombreux migrants, fuyant la guerre ou la misère, sont donc contraints d'entrer illégalement en Europe ou aux États-Unis, parfois au péril de leur vie. Pourtant, l'immigration est parfois encouragée par les Etats riches: tout d'abord, ces pays ont souvent besoin de travailleurs bon marché qui acceptent des conditions de travail inadmissibles pour les habitants des pays riches. D'autre part, les pays développés cherchent de plus en plus à attirer des migrants diplômés (médecins, informaticiens, ingénieurs...), à la recherche de meilleures conditions de vie. Ces départs renforcent les inégalités, car ils privent les pays de départ de leurs élites et de leurs « forces vives ».
Les migrations internationales, qu'elles aient des raisons économiques ou