Les marchés dérivés, diminution ou augmentation du risque ?
Introduction :
On négocie sur les marchés dérivés des actifs financiers dont la valeur dépend du prix d’un autre actif que l’on appelle un sous-jacent. Il existe deux types de marchés dérivés : les marchés organisés et les marchés de gré à gré. Dans les marchés organisés on y négocie des engagements de livraison standardisés à des échéances également standardisées. Le progrès décisif vient de la chambre de compensation. Dans les marchés de gré à gré, la sécurité des règlements et des livraisons n’est pas assurée par absence de chambre de compensation. Toutes les opérations qui s’y déroulent relève du hors bilan. Ces marchés dérivés permettent de gérer les risques associés aux fluctuations de cours, de taux ou de change. En outre, ils permettent de prendre des positions importantes à l'achat ou à la vente avec une mise de fonds limitée. L’existence du risque demeure le plus souvent liée à la variation d’un prix, que ce soit celui d’une monnaie contre une autre (le cours de change), d’une action ou d’un indice boursier. Les transactions des marchés dérivés éliminent-elles toutes sortes de risques ou au contraire les stimulent-elles ? Nous verrons dans une première partie qu’il existe deux types de contrats sur les marchés dérivés et que ces derniers permettent une nette gestion des risques. Puis dans une deuxième partie nous détaillerons le rôle fondamental auquel se livre la chambre de compensation dans le bon déroulement des transactions des marchés organisés.
Les contrats à terme : Diminution et transfert de risque
A) Protection contre le risque de variation des prix (contrats à terme) :
Les contrats à terme engagent fermement et définitivement les parties à livrer ou à prendre livraison d’une certaine quantité d’actif de base, à un prix convenu à l’avance et à une date donnée. Ils permettent donc aux uns et aux autres de se protéger contre les risques