Les maitres de l'équitation
Né à Essay, près d’Alençon, il est fils du seigneur de La Guérinière, officier de la duchesse d’Orléans et avocat au siège d’Essay. François passa sa jeunesse en Normandie avec son frère ainé qui dirigeait l’académie d’équitation de Caen. En 1715, nanti de son brevet d’écuyer du roi, François de La Guérinière vient à Paris diriger une académie d’équitation. C’est là qu’en quinze ans La Guérinière acquit sa réputation d’écuyer et de professeur hors de pair qui lui valut, en 1730, d’être nommé écuyer ordinaire[1] du Manège des Tuileries par le grand écuyer de France, le prince Charles de Lorraine, comte d’Armagnac. La Guérinière mourut le 2 juillet 1751.
Citations de la Guérinière :
« La connaissance du naturel d’un cheval est un des premiers fondements de l’art de le monter, et tout homme de cheval en doit faire sa principale étude ».
« La main bonne renferme trois qualités qui sont d’être légère, douce et ferme ».
François Baucher :
Ecuyer français né à Versailles en 1796. A l'âge de quatorze ans il rejoignit à Turin un de ses oncles, écuyer du prince Borghèse. Il s'associa avec Jules Pellier vers 1834 et se fixa alors à Paris. Il acquit alors une grande réputation en présentant au public, au cirque des Champs-Elysées, de 1838 à 1848, des chevaux admirablement dressés. Le général Oudinot fit envoyer à Paris le commandant de Novital, écuyer en chef à Saumur, puis 26 officiers de cavalerie qui suivirent le cours de Baucher. Enfin, en 1843, Baucher vint à Saumur. Sa méthode, sous l'impulsion du commandant de Novital fut alors enseignée à Saumur. Mais une commission du Ministère de la Guerre rendit un avis défavorable qui fut suivi d'une interdiction d'appliquer la méthode dans l'armée. Le professorat de Baucher fut toujours très suivi, mais en 1855 le lustre du cirque où il s'apprêtait à monter une jument lui tomba sur le corps. Il ne se représenta jamais en public et jusqu'en 1870, il continua dans les matinées à