Les loisirs des actifs : un reflet de la stratification sociale

Avoir le temps pour pratiquer ses loisirs demande de la compensation. Autrement dit, on aura à prendre une partie du temps de travail afin de jouir des moments de détente et de détresse. Ce temps qui est consacré pour les loisirs s’étale à un niveau double. D’une part il est contracté par le temps de travail professionnel et domestique, d’autre part la plupart des activités de loisirs réclament une planification et un temps libre très vague et plus étendu.

Ainsi que les ressources financières et culturelles de chacun des individus s’interviennent dans la propension aux loisirs du temps long quel que soit leur contenu. Dans le cadre du test de la justesse de l’hypothèse de la compensation entre les deux échelles temporelles, on cherche le lien qui rassemble le rationnement du temps libre au quotidien et l’incidence des pratiques des loisirs. On distinguera alors deux caractères de ses deux activités : loisir du quotidien et loisir occasionnel.

On note dans les résultats des statistiques faites en ce terme, que les individus sont caractérisés par trois séries de variables : la première est un ensemble de descripteurs de pratiques quotidiennes, la deuxième se base sur les variables du questionnaire individu qui correspond aux activités effectuées au cours des quatre semaines passées avant le sondage. Et enfin la troisième contient un ensemble de caractères sociodémographiques. Ainsi l’organisation du temps libre est une image exacte de la stratification sociale et culturelle de l’individu.

Bref, la pratique des loisirs dépend de plusieurs facteurs : culturels, sociaux. En plus des ressources et de l’environnement où se situe l’individu. le temps de loisir est le temps de se détendre psychiquement pour pouvoir continuer son travail. Donc il est nécessaire pour chacun de nous. Mais il faut qu’il soit organisé et bénéfique pour qu’il ne soit pas