Les livres au Québec
C’est bien connu depuis quelques années le monde de l’édition au Québec est en situation de déclin, et ce, malgré l’apparition des livres numériques qui ne sont pas très présents dans les foyers québécois. Si on pense que 1 foyer sur 4 dispose de tablettes électroniques et bien seulement 14.5%, des utilisateurs téléchargent des livres numériques. C’est très peu quand on pense à l’évolution constante des téléchargements de jeux, d’applications ou encore de musique.
Selon moi, les résultats de cette nouvelle étude ne sont pas vraiment étonnants. La population québécoise n’est pas prête à délaisser les livres papier pour des livres numériques. Dans le cas présent, cette nouvelle technologie de l’information ne peut remplacer la main-d’œuvre, soit l’auteur ainsi elle facilite seulement l’accessibilité à la lecture d’un livre. Le processus de fabrication reste le même, même s’il requiert trop de temps et peut sembler dépassé. Si on calcule le nombre d’heures passées à écrire, relire et corriger cela fait peu cher le livre. Le domaine de l’édition au Québec est une entreprise qui dispose d’une chaine de valeur qui est en période de mutation. De quoi décourager des écrivains ingénieux et créatifs.
Il est donc juste de constater qu’au Québec le produit cultuel qu’est un livre est en chute, et ce, malgré l’arrivée de nouvelle technologie et le changement de son processus d’affaire. Il devient donc difficile de baisser les couts pour les clients est d’augmenter les profits pour les éditions et petits producteurs.
Marie-Julie Bédard
Source : http://www.journaldequebec.com/2013/09/24/les-quebecois-sont-de-plus-en-plus-branches-mais-continuent-de-bouder-les-livres-numeriques