Les limites à la liberté de commerce et de l'industrie
Dissertation : Les limites à la liberté du commerce et de l’industrie
Sièyes disait que « tous citoyens est pareillement libre d’employer ses bras, son industrie et ses capitaux, ainsi qu’il le juge bon et utile à lui-même. Nul genre de travail lui est interdit, il peut fabriquer et produire de qui lui plait. La loi seule peut marquer les bornes de cette liberté ». Cette citation de Sieyès est tout à fait approprié dans la mesure où l’on va étudier les limites à la liberté de commerce et de l’industrie.
La liberté de commerce et de l’industrie a été implicitement posé par le décret d’Allarde des 2 et 17 mars 1791 qui dispose que « il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouvera bon: mais elle sera tenue de se pourvoir auparavant d’une patente, d’en acquitter le prix et de se conformer aux règlements de police qui sont ou pourront être faits ». On peut donc déjà observer que décret d’Allarde semble poser des limites au principe de liberté qu’il a posé. Ce principe a été posé clairement par l’article premier de la loi Royer du 27 septembre 1973 en énonçant que la liberté et la volonté d’entreprendre sont le fondement des activités commerciales et artisanales ». Il semble donc que le principe de la liberté de commerce et de l’industrie soit caractérisé à travers le principe de la liberté d’entreprendre. Cependant il convient de rappeler que la liberté de commerce et de l’industrie n’est pas seulement un principe à valeur législatif. Le Conseil constitutionnel lui a reconnu une valeur constitutionnelle comme étant l’une des libertés garanties par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Certains auteurs disent que cette liberté d’entreprendre se prolonge par la liberté de concurrence.
Cependant, l’évolution de l’économie et la concentration des pouvoirs publics et privés rend presque illusoire cette liberté, elle connait donc de