Les limites du marché : externalités et biens collectifs
1. les externalités
Les externalités (ou effets externes) sont des conséquences d’une activité d’un agent sur d’autres agents, sans qu’il y ait transaction sur un marché. Certaines activités de consommation ou de production ont des effets néfastes (ou bénéfiques) pour des tierces personnes qui ne peuvent pas se faire dédommager (ou qui ne doivent pas payer) pour le dommage subi ou le bénéfice obtenu.
Dans ce cas le marché est incapable de réguler les activités économiques de façon efficace car il ne donne pas toutes les informations pour orienter l’activité économique, les mécanismes du marché ne prennent donc pas en compte toutes les situations.
La théorie économique distingue les externalités positives ou économies externes, et les externalités négatives ou coûts externes. Dans ce cas, le marché produit soit trop (externalités négatives : pollution) soit pas assez (externalités positives : vaccin, éducation, assurances sociales...) parce qu’il y a un écart entre l’optimum privé (la meilleure solution pour le producteur privé) et l’optimum collectif (la meilleure solution pour l’ensemble des citoyens).
La non prise en compte de ces externalités par le marché justifie l’action de l’Etat pour orienter les décisions économiques en internalisant certains effets externes par la réglementation, l’indemnisation ou la taxation.
|Quelques exemples d’externalités négatives |
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2. Les biens collectifs
Les biens et services ordinaires sont caractérisés par deux propriétés simple : • On ne peut y accéder qu’en payant le prix, ils sont soumis à l’exclusion par le marché. • On ne peut consommer un bien ou un service lorsqu’il est consommé par un autre individu, il y a un phénomène de rivalité entre les consommateurs.
[pic]Un bien collectif possède les deux propriétés