Les liens qui unissent les hommes à l'animal de compagnie
Document 1 : Jean-Pierre DIGARD, Les français et leurs animaux, Fayard, 1990
Document 2 : Patrick PAGEAT Des animaux de plus en plus humains dans nos têtes, Libération, 31 décembre 2005
Document 3 : Charles CROS, « Une chatte », Le Coffret de santal, 1873
Document 4: Photographie de caniche à Hollywood
L’homme entretient des liens importants avec son animal de compagnie. Mais quels sont les liens qui les unissent ? C’est la question à laquelle répondent les documents qui composent ce dossier où certain nous proposes une dimension affective unissant l’homme et l’animal. Mais, ce dernier n’est-il pas également un produit de consommation convoité par l’homme.
A l’origine, le chat permettait de défendre le grain des cultivateurs. C’est ce qu’affirme Patrick PAGEAT dans son article de presse du 31 décembre 2005 intitulé « Des animaux de plus en plus humains dans nos têtes ». Puis, la dimension affective existante entre l’homme et l’animal en a fait son succès comme le souligne l’auteur. L’affectivité est un lien fort selon Jean-Pierre DIGARD dans son essai de 1990 intitulé « Les français et leurs animaux » puisqu’il affirme que les animaux de compagnies des hommes sont aimés.
Il souligne également qu’ils sont surprotégés et maternés à l’égal des enfants. De plus, DIGARD considère que les animaux sont les seuls êtres, éléments stables et constants, sur lesquels l’homme puisse compter. Ils sont donc maîtrisables.
Cependant, les français ont des attitudes que l’on qualifie d’irrationnelles quand on les retrouve chez les autres.
En effet, selon PAGEAT l’animal de compagnie doit répondre aux attentes bien définies de l’homme comme s’il choisissait un objet alors qu’un animal reste ce qu’il est. Il rejoint l’avis de DIGARD sur la dimension esthétique de l’animal en expliquant que le maître va montrer ce qu’il veut