Les Jockeys mecaniques
MECANIQUES
Pierre Reverdy
1918
Pendant la première guerre mondiale, il publie de nombreux recueils comme les
Jockeys camouflés qui met en définition l’image poétique. « Les jockeys mécaniques » est un des poème de ce recueil. Reverdy évoque dedans l’invention du carrousel à travers la périphrase des chevaux de celui-ci. La forme parataxe du poème évoque les mouvements du manège.
TEXTE 11LES JOCKEYS CAMOUFLES
PIERRE REVERDY (1889-1960):
FONCTIONS: …afficher plus de contenu…
« en bas » expérience sensorielle du nouveau
B- Un spectacle indiscernable vers 18 à 20: « lueurs »; « lumières »; « étoiles » champ lexical de la lumière et des étoiles avec une insistance enfin de vers sur celles ci. + « il y a » anaphore qui marque aussi la lumière, les chevaux sont un spectacle tout comme la lumière.
Vers 19: « qui courent entre les étoiles » personnification des lumières, idée de vitesse, de mouvement.
Vers 19 et 20: « courent »; « s’ouvrent » présent de narration, moment présent. II. « en bas » expérience sensorielle du nouveau
C- Le métadiscours, l’appel du large
Vers 21: « cœur battait »; « se posait »; « qu’on n’entendait pas » …afficher plus de contenu…
Vers 23 et 24: métaphore filée de l’espace et de la mer + « hirondelles blanches » renvoie aux chevaux qui parcourt le ciel.
Vers 24: « qu’on n’entendait pas » oxymore de l’ouïe, des paroles que l’on entend pas. La métaphore de la poésie, sa fonction est de nous offrir un spectacle qu’il faut décrypter et qui n’est atteignable qu’en poésie.
Fin du poème, strophes plus courtes, une fois que le mouvement atteint son apogée, le manège ralentit. Cela restitue la fin de la course du manège. LES JOCKEYS
MECANIQUES
Pierre Reverdy
1918
LES JOCKEYS CAMOUFLES TEXTE 11
III. Vers l’achèvement de la course
Vers 26 et 27: « descendirent »; « chute » champ lexical de la chute.
Vers 26 à 30: « lumineux » > « tâches claires » > « ombre »