Les ist
Les IST ou Infections Sexuellement Transmissibles (ou maladies vénériennes – étymologiquement de Vénus , la déesse de l’amour) sont donc définies par la manière dont elles ont été contractées par rapport sexuels non protégés par un préservatif ou avec des partenaires multiples. Une plaie des muqueuses favorise la contamination.
Il n’y a pas une mais plusieurs IST. Ce sont des maladies infectieuses et contagieuses qui se manifestent après une période d’incubation où les germes se sont multipliés silencieusement.
LES PRINCIPALES IST
Elles varient en fonction des germes responsables, de la durée d’incubation et des symptômes. On distingue :
- Les IST à ulcération : ces affections peuvent siéger sur la peau ou la muqueuse : gland, vulve, vagin, col de l’utérus, anus, gorge, lèvres (chez la femme, elles passent le plus souvent inaperçues). Exemples : syphilis virale, chancre mou, et herpès génital ;
- Les IST à écoulements génitaux : blennorragie gonococcique, chlamydieuse, tridomonase, mycoses et candidoses
- Les IST à lésions de la peau et des muqueuses : papillomes vénériens, gale, pédiculose, dysplasies du col de l’utérus ;
- Les IST à manifestations extra-génitales : hépatite B, sida
LE DEPISTAGE
Selon les sources de l’inpes : www.inpes.sante.fr
Avec qui aborder le sujet du dépistage ?
Le sujet doit être abordé avec les personnes faisant partie des groupes les plus exposés à ces épidémies :
• Les homosexuels masculins, plus particulièrement les multipartenaires, ceux ayant des relations anonymes, des pratiques « hard » (sadomasochisme, accessoires pouvant occasionner des blessures...), ont un risque accru de contamination par le VIH, la syphilis, la gonococcie, les chlamydias, la LGV et les hépatites B (et C, en cas de rapport traumatique). Dans cette population, on observe un relâchement des conduites de prévention avec parfois une moindre utilisation du préservatif.
• Les personnes ayant vécu dans des zones géographiques