Les interfaces (croquis)sont des espaces de contact qui mettent en relation deux ensembles géographiques distincts. Elles participent donc à la mondialisation (croquis) puisque ce processus traduit la mise en relation des différentes parties du monde par des flux de natures diverses. La mondialisation ne doit pas être confondue avec l’uniformisation culturelle même si elle peut y contribuer. Les interfaces peuvent donc une fois ces définitions faites apparaître comme des lieux privilégiés de la mondialisation, comme des postes d’observation permettant de comprendre ce phénomène planétaire.

On peut alors s‘interroger sur le rôle des interfaces dans la mondialisation qu’elles soient maritimes ou continentales. Participent-elles toutes de la même façon à la mondialisation en permettant des échanges de natures variés ? Continuent-elles à marquer une discontinuité entre des espaces différenciés par leurs niveaux de développement, leurs références culturelles ou par d’autres facteurs ?

Dans un premier temps, il apparaîtra que les interfaces mettent en relation différentes parties du monde contribuant ainsi à la mondialisation. On démontrera ensuite que les interfaces permettent de ne pas confondre mondialisation et uniformisation car de part et d’autre de ces espaces de contact des différences de natures diverses sont observées. Enfin, pour terminer, dans une démarche typologique, on insistera sur les inégalités qui caractérisent les interfaces au programme cette année.

I Les interfaces : espaces d’échanges et de mondialisation.

a) Des flux de marchandises animent les interfaces.
On peut pour illustrer ce phénomène évoquer plusieurs façades (croquis) : Il y a le long de la FAAN plusieurs "portes océaniques" constituées par les zones portuaires du Saint-Laurent, de la mégalopolis, et du Golfe du Mexique. Elles constituent 3 façades maritimes majeures. Au total, elles représentent 1 300 millions de tonnes de trafic international par an.

Du Havre en France (