LES INEGALITES DE REVENUS ET DE PATRIMOINE DES MENAGES
La répartition des revenus.
Le partage de la valeur ajoutée.
La formation du revenu disponible.
Les mécanismes de la formation des salaires.
La formation des salaires.
L'action de l'état.
Les inégalités.
Les inégalités de revenus et de patrimone.
Les inégalités de salaires.
L'évolution des inégalités de niveau de vie.
Enseignement et formation pédagogiques
SYNTHESE: Les inégalités de revenus et de patrimoine.
La répartition des revenus.
Le partage de la valeur ajoutée.
La valeur ajoutée brute est calculée en déduisant des ventes d'une entreprise tous les achats effectués à l'extérieur. C'est donc ce qui reste à l'entreprise quand elle a payé ses fournisseurs.
La valeur ajoutée est dite nette si l'on enlève les amortissements, c'est-à-dire les sommes dépensées par l'entreprise pour renouveler ses machines du fait de l'usure physique ou économique (obsolescence) du capital. Elle est dite au coût des facteurs si l'on retranche de la valeur ajoutée brute les impôts sur la production.
La valeur ajoutée des entreprises se partage en trois parts: celle destinée à l'état, celle destinée aux salariés, le reste revenant aux apporteurs de capitaux, actionnaires, créanciers et dirigeants. La part non distribuée est conservée en réserves par l'entreprise pour l'autofinancement.
La répartition des revenus entre les groupes sociaux (salariés, actionnaires) constitue un des enjeux du partage de la valeur ajoutée.
Ce partage a des implications à la fois économiques et sociales: économiquement, il détermine l'importance relative des flux de consommation et d'investissement. Si une part importante de la valeur ajoutée est accordée au travail, la consommation sera favorisée. Si, au contraire, c'est le capital qui est davantage rémunéré, c'est l'investissement qui pourra être accru; socialement, le partage de la valeur ajoutée traduit le pouvoir des salariés (en particulier à travers leurs syndicats) dans les négociations salariales.