Les impots
I. Conséquence d'une politique de baisse des impôts selon les deux modèles
A) La politique de baisse des impôts
B) Effet d'éviction classique et multiplicateur keynésien
II. Mécanisme permettant à cette politique d'être efficace
A) Le frein monétaire
B) Policy-mix
Extrait du document:
Parmi de nombreuses mesures, les Etats choisissent parfois de diminuer les impôts pour relancer l'activité économique. C'est le cas de la France, par exemple, qui a récemment baissé l'impôt sur le revenu. Deux modèles principaux coexistent depuis de nombreuses années. Les classiques d'une part, avec leur théorie quantitative de la monnaie. C'est une vision atemporelle de l'économie. Ils partent du principe que c'est une fonction d'offre, que la monnaie est neutre et les salaires flexibles. Pour eux, l'ajustement se fait par les prix. Walras appartient aux néoclassiques mais ces derniers se basent sur les mêmes hypothèses. D'autre part, il existe le modèle keynésien qui représente une véritable révolution. Ce modèle est de court terme, le niveau de l'emploi est déterminé par le niveau de l'activité c'est-à-dire la demande effective, l'ajustement se fait par les quantités... Ces deux modèles ont toujours coexisté, mais la dernière politique Keynésienne véritable date de 1981. Elle avait été entreprise par Mitterrand qui voulait relancer l'activité en augmentant les salaires réels mais avait oublié de prendre en compte les anticipations des entrepreneurs. Ce fût donc un échec. Depuis, c'est le modèle classique qui domine en France. Les hypothèses de base de ces deux modèles étant totalement différentes, l'intérêt et les conséquences d'une politique ne sont absolument pas