Les images du bonheur dans candide
Publié en 1759, Candide est une œuvre majeure d’un des auteurs importants du siècle des Lumières.
En effet, Voltaire était un dramaturge très impliqué dans son époque, mais aussi un philosophe très controversé.
L’idée du bonheur individuel est assez récente. Elle date de la Renaissance. De plus dans « Candide », la quête du bonheur est le thème central.
Cette quête prend une forme particulière: « La recherche de Mademoiselle Cunégonde »
I. Les Bonheurs Possibles
L’ amour et l’amitié L’amour est très décevant. La femme qu’aime Candide se révèle être une femme de mauvaise réputation. Cependant, les plaisirs de l’amitié sont plus profonds et plus vrais (Jacques, Martin, Cacambo) mais ne suffisent pas.
Le Bon Sauvage A l’état de nature, l’homme serait bon. Ce serait là une possibilité de bonheur. Mais Voltaire ne supporte pas cette idée. Il s’en prend a Rousseau, en particulier dans le chapitre XVI, où il montre des sauvages qui s’accouplent avec des singes et pratiquent le cannibalisme.
La Satisfaction Au chapitre XXV, il nous montre un seigneur vénitien, qui a tout pour être heureux (privilèges, richesse, esprit, goût, culture, etc.) Pourtant il s’ennuie. Revenu de tout, désenchanté et seul, il ne sait que faire de sa vie. On voit également que les moutons de Candide et leurs fabuleux chargements de richesse ne suffisent pas à lui procurer le bonheur.
II. Les Lieux Du Bonheur Il existe dans « Candide » trois lieux du bonheur autour duquel le conte s’articule. Chacun représente un bonheur possible.
Le Château Pour Candide, le château est un monde où tout va bien qu’il qualifierait même de « paradis terrestre ». Mais si l’on regarde bien, on verra que ce « paradis » n’est qu’une apparence. En réalité, l’hypocrisie (les interdits sont cachés), et la bêtise (discourt de Pangloss) y règne. Ces gents sont heureux parce qu’il ne connaissent pas le monde. Ce sont des « imbéciles heureux ».