les hommes ont ils besoins d'etre gouvernée
2004 - Toutes académies - Terminale Générale - Littéraire - Philosophie - Commentaire d'un texte philosophique - sujet
I - LES TERMES DU SUJET
L'erreur : un jugement faux, c'est-à-dire non conforme aux règles de la logique (incohérent), et/ou non conforme à l'objet jugé.
Ce texte se rapporte donc implicitement au thème de la vérité, aussi bien formelle que matérielle.
II - L'ANALYSE DU PROBLEME
Pourquoi nous trompons-nous ? Quelle est l'origine de nos erreurs ? Pourquoi nos raisonnements sont-ils parfois incohérents ou faux ?
Le problème est d'importance : car cerner l'origine de nos erreurs, c'est pouvoir y remédier et avancer ainsi plus sûrement dans le chemin vers la vérité.
Or l'origine de nos erreurs est, pour Leibniz (et c'est la thèse du texte), d'ordre psychologique ou, si l'on veut, morale : c'est "défaut d'attention ou de mémoire" ; nous ne sommes pas assez réfléchis, pas assez consciencieux, et ainsi nous errons, nous tombons dans l'erreur (du latin "errare" : errer).
Ce n'est donc pas la raison elle-même qui est en cause, mais la manière dont nous en usons dans notre investigation du réel. On peut donc y remédier. Si sa raison n'est pas en cause, trouver la vérité est possible pour l'homme, grâce à une méthode rigoureuse.
III - UNE DEMARCHE POSSIBLE
L'argumentation du texte est basée sur une analogie : les erreurs de raisonnement chez les hommes ont la même origine que les erreurs de calcul chez les mathématiciens. Trouver l'origine des erreurs de calcul, c'est donc trouver l'origine de l'erreur en général. Toute la première partie du texte s'attache donc à cette analogie (ligne 1 à 10) tandis que la seconde partie en déduira le remède, aussi bien dans le domaine théorique de la connaissance (ligne 10 à 14) que dans celui pratique de l'action (ligne14 à fin).
L'arithmétique est faite d'un lexique (les nombres) et d'une syntaxe (les règles d'addition, soustraction, etc...). Calculer, c'est donc user