Les fondements de l'identité européenne permettent-ils uns construction solide de l'union européenne
Face au concept culturel national qui s’est fortement implanté dans l’histoire de l’Europe, l’existence d’une véritable identité européenne ne fait toujours pas l’unanimité. Plus que jamais, nous pouvons constater les difficultés à une construction solide de cette alliance face à la fragilité de l’identité européenne.
Reposant essentiellement sur un attachement fort à des valeurs ou une terre, le sentiment d’une identité commune n’est pas complétement implanté dans l’esprit du citoyen européen. Il conviendrait de discerner les causes possibles de ce constat afin de pouvoir, ensuite, proposer quelques solutions d’évolutions.
Une identité ne se décrète pas, elle s’analyse comme un fait socio-culturel. Elle s’inspire avant tout des origines sociales et religieuses des citoyens. Ensuite, elle s‘imprègne fortement dans les esprits par le biais de l’éducation et de la communication. Enfin, elle trouve une part dans la perception qu’ont les citoyens du système politico-économique qui gravite autour d’eux.
L’Europe est riche de son histoire, malgré cela, il n’existe pas de race européenne. Le continent s’est développé dans le passé autour d’origines et langues extrêmement diverses : germanique, latine, slave, indo-européenne ou finno-ougrienne par exemple. L’évolution parallèle des mœurs et mentalités est difficilement conciliable avec la construction de l’UE. Par exemple, la non-reconnaissance en France d’un mariage homosexuel espagnol ou belge s’opposera au principe de libre circulation des personnes et de leurs idées. De plus, l’Europe, majoritairement chrétienne, regroupe des communautés catholiques, protestantes ou