Les figures de rhétorique
Les figures par analogie :
L'allégorie : on représente des valeurs abstraites avec des images concrètes
La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...
La comparaison : Il y a un comparé (celui que l'on compare à quelque chose), un comparant ('quelque chose') et un outil grammatical de comparaison (comme, tel que...)
La métaphore : c'est une comparaison plus directe car il n'y a aucun outil grammatical.
Le symbole : objet signe figuratif d’une notion abstraite.
Les figures par amplification et atténuation :
L'hyperbole : Elle exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief. Utilisée dans l'ironie, la caricature, par exemple.
La gradation : des mots sont assemblés successivement de manière croissante ou décroissante
L'euphémisme : Il permet de rendre une réalité moins brutale (il nous a quittés = sous entendu, il est mort)
La litote : On suggère quelque chose mais on ne le dit pas clairement (exemple : Je ne suis pas mécontent de ton travail)
La prétérition : On fait semblant de ne pas vouloir dire quelque chose, mais on le dit quand même (exemple : Je ne vise personne...)
Les figures par répétition :
L'anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase
Le pléonasme : Il s'agit de l'emploi d'un terme superflu (exemple : monter en haut)
Le paralléllisme : reprend une structrure syntaxique (exemple : partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner)
Les figures par opposition :
L'antithèse : elle met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées (exemple : certains aiment le jour comme d'autres préfèrent la nuit)
L'oxymore : Deux mots opposés l'un à côté de l'autre. Exemple : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille, Le Cid)
Le chiasme : croisement d’éléments de façon AB/BA (exemple : « la beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée ». Victor Hugo, Melancholia dans le recueil Les Contemplations).