Les fenêtres ouvertes
FRANÇAIS
ANALYSE : LES FENETRES OUVERTES
Victor Hugo
-------------------------------------------------
Ce poème est la description d’un paysage faite par une personne vivant dans un village au bord de la mer. Effectivement, un citadin nous décrit ce qu’il écoute, un matin, les oiseaux éveillés, les coqs chantant, les paupières fermées, depuis sa fenêtre, et nous transmet l’image d’un lieu qu’il ne voit pas, mais entend.
Cette œuvre, composée d’alexandrins et de rimes plates, ne contient qu’une seule strophe. On peut constater à plusieurs reprises des rejets. Par exemple, aux lignes 5 et 12. Elle est également constituée de stichomythies, comme à la ligne 3 : « Plus près ! plus loin ! ». Ce procédé produit un effet de rapidité. Comme on peut le voir, l’auteur a alterné les phrases courtes et les tournures elliptiques. L’usage de la parataxe scande un rythme, donne une accélération au poème et une image sonore de ce qui se passe à l’extérieur.
Le présent est le temps dominant dans ce texte. Il permet de créer un effet de continuité, c’est-à-dire qu’il décrit des actions se succédant dans le temps.¨
Les champs lexicaux sont multiples. On trouve celui du bruit avec les mots : « cris », « gazouillent », « voix », « chants », « grincellement », « bruit » ou « sifflement », et celui des animaux avec les noms : « oiseaux », « coqs », « chevaux », « rouge-gorge » et « mouche ». Ces deux groupes de mots permettent au citadin de créer cette image qu’il nous transmet.
Le poète a introduit certaines figures de style comme l’opposition et l’antithèse illustrées par : « Plus près ! plus loin ! », « non, par ici ! Non par là ! », « Bonjour. Adieu ». Grâce à elles, un rythme est donné au texte.
Pour finir, on peut remarquer des gradations sonores dans ce texte. Tout d’abord, des sons assez doux sont décrits puis ils s’intensifient au fil des lignes. Par exemple : « Rumeurs » « Bruits du port » « Sifflement des machines