Les femmes
Nous avons déjà traité d'une partie d'entre eux (lors de l'analyse des compétences génériques) et nous avons constaté qu'ils s'amenuisent. Selon nos données, le droit des femmes au travail ne soulèverait plus l'ombre d'une contestation, la reconnaissance du travail domestique émerge timidement du brouillard et 99% des répondants considèrent la productivité d'une femme de 30 à 35 ans équivalente à celle d'une femme de 20 ans. Par contre, le sens des responsabilités leur semble plus élevé (57.6%) chez les employès(es) de 30 à 35 ans que chez les plus jeunes (20 ans).
Une faible majorité (54.6%) inscrit son désaccord avec un énoncé avan çant que le taux d'absentéisme des femmes surpasse celui des hommes. La réalité confirme leur opinion. Si nous soustrayons les absences pour obliga tions familiales (qu'elles assument très majoritairement), les femmes s'ab sentent moins que les hommes du travail.
69.4% des répondants prétendent que les obligations familiales réduisent l'intérêt des femmes pour les promotions. La double journée de travail en dossée par les femmes accentue la difficulté reliée à l'acceptation de res ponsabilités supplémentaires.
Les femmes sans emploi consacrent 36.3 heures par semaine aux tâches ménagè res et au soin des enfants. Leur conjoint limite sa contribution à 5.5 heures par semaine (pelouse, poubelles,...). Si les femmes travaillent à temps plein, elles accordent 16 heures (soit 2.3 heures par jour) aux tâches ménagères et au soin des enfants. Dans ce cas, l'apport du conjoint augmente à 6.6 heures par semaine. De cette disparité dans le partage des tâches mé nagères origine la double journée de travail des femmes. Remarquons que cette évaluation sous-estime grandement la réalité car elle exclut le travail ménager effectué durant les fins de semaine6.
Suite à ces observations, plusieurs questions surgissent. Quand les femmes peuvent-elles acquérir la formation additionnelle souvent sous entendue par une