Jacqueline Silvester
Les femmes sont victims de sexism.
La rue est un place où les femmes sont exposées au sexisme et aux violences de certains hommes. La plupart des femmes ont connu dans leur vie l’harcèlement dans le rue. Ceci peut prendre différentes formes ; des remarques sur le physique ou la tenue jusqu’aux insultes machistes, ainsi que des sifflets et des invitations insistantes. Il s'accompagne parfois par des agressions physiques (par ex : main aux fesses). Ces situations de sexisme ordinaire et de harcèlement dans le rue sont graves. Ceci fait écho à toutes les autres formes de violences faites aux femmes. Les mêmes sentiments touchent les femmes victimes des autres violences sexistes : la culpabilisation, la honte et la peur. Qui importe si les violences soient verbales ou physiques, la parole des femmes est encore trop souvent diminuée. Le phénomène de harcèlement, garde l’idée que la rue est un espace masculin dans lequel les femmes ne peuvent pas circuler de manière libre et sûre, à toute heure du jour et de la nuit. La rue serait le domaine réservé aux hommes. Les hommes ont crée des conditions, des règles et le contrôle. Si les femmes sortent, elles doivent donc écouter aux règles déterminées par les hommes. Elles doivent toujours être disposées à recevoir des compliments. Il ne faut pas penser que le machisme n'existe que dans la rue et dans certaines catégories sociales ou dans certaines cultures. Le sexisme n'est pas un phénomène culturel ou générationnel, il est universel, en ce qu'il est transversal à toutes les cultures et à toutes les classes sociales. Pour déterminer la racine des violences et du harcèlement de rue, ce sont surtout les stéréotypes qui doivent être combattus, par l'éducation à l'égalité et à la liberté dès le plus jeune âge. La prise de conscience et l'indignation qui émergent aujourd'hui sont des premiers pas pour que tout le monde réalise que ces comportements sont inacceptables et doivent