Les femmes savantes
Poèmes choisis :
Poème de Jean-Claude Martin, p: 83
Ne ferme pas les volets sur la nuit.
Il y a des lueurs qui demandent qu'on ne les abandonne pas, des ombres qui voudraient qu'on les comprenne.
Ne te réfugie pas dans l'égoïsme de ta lampe.
Bientôt, tu verras des couleur se former, tu entendras des sons et des rumeurs.
En toi aussi est le noir. Derrière tes yeux, tu ignores ce qui se passe.
Dans la nuit deviens un autre que toi-même...
Poème de Jean-Claude Martin, p: 22
Il y aura toujours une lumineuse journée, comme une lampe allumée dans la nuit. Elle n'éclairera pourtant pas grand chose, sera plus un repère qu'un remède. Parfois l'éblouissement ne durera qu'une heure. Le bonheur viendra en souvenir. Mais on continuera toujours vers la prochaine flamme, la future aurore. Sans savoir que ce soleil perdu était peut-être le dernier.
Analyse personnelle :
Poème de Jean-Claude Martin, p: 83
J'ai choisi ce poème car ce texte, écrit en prose évoque selon moi, une balade nocturne.
L'auteur fait comme s'il adressait à une autre personne, il lui donne dees conseils en utilisant l'impératif. I écrit sous une forme neutre et posée pour nous faire accepter la nuit comme elle vient et il ne faut pas la devancer.
J'ai l'impression qu'il nous incite à découvrir le monde de la nuit n'est pas aussi noire qu'on le pense et que malgré tout, on peut y voir plein de nouvelle lueurs et y entendre de nouveaux sons, pour qu'à la