Les Exc S Du Genre Socio Fiches De Lectures
Chapitre 1 :
Mots/idées à relever :
- interroge le genre en tant qu’outil de pensée pour la philosophie et part d’une dichotomie/division entre le terme « genre » utilisé pour distinguer deux entités, le féminin et le masculin (par exemple avec le « genre » grammatical), et le même terme dans son utilisation neutre et universelle (le « genre » humain).
- Cette caractéristique du genre « permet de croiser le neutre et la dualité » (p. 10) et en fait pour l’auteure un concept ambitieux et « en excès ».
- Le genre serait un outil permettant de questionner les rapports entre unicité et multiplicité ; diversité et neutralité.
- L’excès que théorise Geneviève Fraisse prend plusieurs formes : il est épistémologique (Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude critique des postulats, conclusions et méthodes d'une science particulière, considérée du point de vue de son évolution, afin d'en déterminer l'origine logique, la valeur et la portée scientifique et philosophique), car les connaissances acquises grâce à la perspective genrée s’accumulent et effraient ; il est méthodologique. Le genre peut dévoiler autant que masquer.
- Pour l’auteure, l’outil genre est en effet un « écran », au sens où il peut à la fois montrer et dissimuler la dualité sexuelle, par exemple lorsque le projet politique de solidarité du care est supposé sexuellement neutre, alors que les travailleurs du care sont en très grande majorité des femmes.
- L’auteure voit ici un cas où le « le genre se rend lui-même invisible, illisible » (p. 14). L’excès associé au genre se trouverait enfin dans l’opposition entre deux camps, l’un voulant pousser le concept jusqu’au bout, et l’autre régressant sur des idées figées.
- Le genre est ensuite décrit comme un concept imprécis, rendu flou par les multiples usages du mot, et ce premier chapitre s’achève sur un plaidoyer pour un travail sur l’historicité des sexes, et la prise en compte de leur devenir.
- Neutralité : l’être