Reprise du commentaire
Texte support : L’école des femmes.
Arnolphe fait une déclaration d’amour à Agnès et essaie de la convaincre que c’est avec lui qu’elle sera la plus heureuse.
Tout d’abord, il lui avoue ses sentiments. Le champ lexical de l’amour est dominant : « amoureux » (V 1587), « passion » (V 1592), « mon amour » (V 1599). Il révèle qu’Arnolphe a de véritables sentiments pour Agnès. Il tente de lui faire pitié afin qu’elle est de la compassion pour lui et qu’elle soit touchée : « Vois ce regard mourant » (V 1588). Il lui avoue qu’il serait prêt à faire n’importe quoi pour elle. Il s’interroge tout en parlant à Agnès sur la force de ses sentiments. Il ne sait pas jusqu’où son amour pourrait le mener : « Jusqu’où la passion peut-elle faire aller ? » (V 1598). Cette interrogation montre bien que son amour est inégalable et il essaie de le prouver à Agnès. Il lui déclare que personne ne peut l’aimer autant que lui l’aime, que rien n’est plus fort que ce qu’il ressent pour elle : « Enfin à mon amour rien ne peut s’égaler » (V 1599).Il s’interroge aussi sur les moyens qu’il a pour qu’elle croit en son amour, qu’elle soit touchée par ses aveux et qu’il fera tout ce qu’il faut pour : « Je suis tout prêt (...) à te prouver ma flamme » ( V 1604). L’emploi du mot flamme pour désigner l’amour qu’il porte à Agnès permet de renforcer cet amour. Enfin il lui avoue son amour indirectement par la jalousie. En effet, Arnolphe la supplie de quitter son amant. Il emploie notamment des termes péjoratifs pour le qualifier « morveux » ( V 1591). Pour finir de la convaincre, il lui dit que son avenir sera bien meilleur avec lui qu’avec Horace, son amant.
Il lui fait alors la promesse d’un futur réjouissant : « Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi « (V 1591). Arnolphe utilise cette hyperbole dans le but qu’Agnès, le choisisse à lui, en exagérant sur le bonheur qu’elle aura avec lui et en insistant sur le fait qu’il est bien mieux