Le résumé est clair. Les enfants rois du récit de Bernard Lenteric sont les sept enfants les plus intelligents du monde, rien que ça. Ils ont réussi avec brio les épreuves conduites par Jimbo Farrar dans le plus grand secret depuis plusieurs années, et seul celui-ci peut concevoir l’importance de ses résultats. Jimbo Farrar, lui-même désigné comme un homme d’une très grande intelligence, se prendra de pitié pour ces sept petits génies qu’il sait inévitablement condamnés à la solitude parce qu’ils ne peuvent supporter les esprits limités de ceux qui les entourent. C’est pourquoi, toutes les années, il fera une brève apparition dans leur vie pour leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils seront bientôt réunis pour former l’entité la plus intelligente de ce monde. Ceci se produira avec l’ouverture d’une école qui, au terme du programme, regroupera quelques centaines d’enfants parmi ceux ayant obtenus les meilleurs scores aux épreuves. A partir de ce moment-là, la belle mécanique imaginée par Jimbo Farrar se détraque et les sept petits génies, une fois regroupés, deviennent aussi hargneux et crétins qu’une bande de hyènes décidées à tout décimer sur leur passage, à la différence près que leur meilleure arme sera leur intelligence hors du commun. Evidemment, Jimbo Farrar, qui est le seul vrai génie gentil du monde, ne l’entend pas de cette oreille et ne laissera pas cette petite basse-cour d’enfants détraqués réunis par sa faute diriger le monde comme elle l’entend. Et paf, la deuxième partie du livre nous racontera cette formidable guerre menée entre les forces du mal et les forces du bien. Comme la quatrième de couverture nous indique que ce livre a eu beaucoup de succès, on ne doute pas un instant de l’issue de cette