Les enfants du sabbat
Denis Bouchard, dans son article, aborde la question des mythes Hébertiens. C’est-à-dire qu’il nous éclaire sur la récurrence et le rôle de ces mythes dans les écrits d’Anne Hébert.
Idée principale
L’auteur de l’article défend l’idée que l’intégralité des écrits d’Anne Hébert se base sur les mêmes allégories. Nous pouvons observer ces mythes changer de formes, de visages, de corps et de contexte, mais selon lui, le symbole qui les compose reste toujours le même.
Cadre théorique
Denis Bouchard a publié son article concernant « Les enfants du sabbat » en 1976, un an après la publication du roman. Il est paru dans la revue « voix et images, vol#1, no 3 ». À la lecture de son article, il est possible de déduire que le critique a dû lire et analyser les autres textes, poèmes et écrits de l'auteure québécoise en profondeur, car il y compare les mythes qui les composent.
Résumé
Les écrits d’Anne Hébert sont parsemés de mythes. Ces mythes sont en fait une structure sur laquelle s’appuie l’écrivaine pour tisser ses histoires et définir les personnages qui évoluent dans son univers. Cette façon qu’elle a d’assembler ces représentations confère puissance et complétude à ses écrits. Denis Bouchard énonce : « […] les mythes sont des mathématiques profondes de l’écriture. Leur interdépendance, leur naissance et leur disparition, tout confère aux œuvres un sens de ce qui est achevé, de ce qui est entier.» (Bouchard,1976, p. 382) Toutefois, ces mêmes représentations auraient aussi pu être une limitation à la diversification d’un style et amener une redondance lourde dans le parcours de l’auteure. Le roman « Les enfants du sabbat » s’il avait été semblable à ses autres œuvres, sonnait le glas de la carrière d’Anne Hébert. « Les mythes eux-mêmes accentuaient le déterminisme latent dans l’œuvre.» (Bouchard, 1976, p. 374) Anne Hébert avait déjà ébloui nombre de ses lecteurs avec certains de ses poèmes et surtout avec son roman « Kamouraska ». Ses admirateurs