Les enceintes a pavillons
• Historique du Mastering
• Plus de gravure, mais du PRÉ-MASTERING
• Faire son Pré-Mastering
• Au niveau du mix
Historique du Mastering
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Avant l'ère bénie du CD, on transférait nos délicieuses bandes master 1/4 ou 1/2 pouce sur des vinyls. Je rappelle au passage, et fort ému, car cela nous ramène au moyen-age, qu'avant de porter sa bande au "mastering", l'ingénieur du son d'époque passait quelques nuits blanches à nettoyer ses mix, à faire, avec le réalisateur, l'ordre des morceaux, que l'on assemblait méticuleusement sur une grande bobine avec des amorces blanches de 3 à 4 secondes entre chaque titre. Quand par malchance et à cause d'absence de Dolbys, la bande master était un peu trop bruyante, soufflante ou polluée, le producteur hurlait en écoutant le montage final au casque et nous imposait de remplacer toutes les amorces par de la bande ENREGISTRÉE avec un souffle équivalent à celui des mixes afin d'éviter à l'auditeur d'entendre un silence absolu entre les morceaux... Quelle époque...
Après avoir été écoutée 200 fois et enfin acceptée par la prod, la bande master prenait enfin le chemin (de croix...) du studio de mastering pour être transférée sur le flan original : plaque de tôle recouverte d'une couche minuscule de vinyl qu'un burin malicieux allait graver tant bien que mal. Les malheureux comme moi qui ont SUBI cette époque difficile en sont restes marqués à vie. Le graveur nous faisait un échantillon, que l'on appelait "souple" qui n'avait rien de souple vu qu'il était du même métal que son jumeau de flan (j'en ai encore une centaine dans mes archives, on n'a arrête ce cauchemar qu'en 1991) et qui servait de référence par comparaison avec le premier exemplaire presse.
A titre de mémoire, je rappelle que le vinyl était grave en stéréo par un déplacement latéral du burin pour les informations de SOMME (gauche+droite) et verticalement