Les effets de la crise sur la croissance
Les effets de la crise sur la croissance
INTRODUCTION
En 2008-2009, la plupart des pays industrialisés sont rentrés en récession. La crise des « subprimes » qui s’est déclenchée aux Etats-Unis en 2006 avec le krach des prêts immobiliers s’est vite transformée en crise financière mondiale à partir de l’été 2007. Cette crise n’est pas restée cantonnée à la sphère financière mais elle atteint la sphère réelle engendrant un ralentissement du commerce international, une hausse du chômage et une baisse du pouvoir d’achat. C’est ainsi que les Etats-Unis sont rentrés en récession en décembre 2007, suivis par plusieurs pays dont la zone euro en 2008. La France atteint -0,1 % du PIB, les Etats Unis et l’Union européenne 0,4 % du PIB, selon l’INSEE.
L’activité économique est régulièrement confrontée à des périodes de crise. On peut citer les crises financières de ces dernières années comme le krach boursier des valeurs technologiques (2000), la crise asiatique (1997) mais aussi la crise pétrolière des années 1970, sans oublier la crise des années 1930 suite au krach boursier de 1929, le fameux « jeudi noir ».
La crise correspond à une période de dépression ou de stagnation durable de la conjoncture économique. On peut considérer qu’il s’agit également d’un processus de retournement du cycle économique au point le plus haut qui interrompt la phase d’expansion et entraîne donc l’économie dans la dépression.
Selon F.Peroux (1961), la croissance est une augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes d’un indicateur de dimension. Cet indicateur est généralement le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume.
On distingue généralement la croissance de court terme et de moyen-long terme. La croissance de court terme a plusieurs moteurs : la consommation, l’investissement, les dépenses publiques et le commerce extérieur.
Selon les modèles traditionnels, notamment Solow (1956), la croissance économique dépend de