Les déterminants des problèmes sociaux au maroc
1-/L’aspect théorique du modèle d’analyse : * La question essentielle que doit se poser le sociologue est simple : qu'est-ce qui fait qu'un pauvre dans une société donnée est pauvre et rien que pauvre ? Autrement dit, qu'est-ce qui constitue le statut social de pauvre ? A partir de quel critère essentiel une personne devient-elle pauvre aux yeux de tous ? Il revient à Georg Simmel, au début du XXe siècle, d'avoir répondu le premier, de façon claire et directe, à cette question9. Pour G. Simmel, c'est l'assistance qu'une personne reçoit publiquement de la collectivité qui détermine son statut de pauvre. Etre assisté est la marque identitaire de la condition du pauvre, le critère de son appartenance sociale à une strate spécifique de la population. Une strate qui est inévitablement dévalorisée, puisque définie par sa dépendance à l'égard de toutes les autres. * Selon Galbraith, l'inégale répartition des revenus entraîne une baisse de la demande globale. S'appuyant sur les analyses keynésiennes, il montre que les classes les moins favorisées ayant une propension à consommer supérieure à celle du reste de la population, une diminution de leur niveau de consommation en période d'incertitude entraîne une baisse de la demande globale et une hausse du chômage. L'intervention de l'État est alors nécessaire pour sortir l'économie du sous-emploi, et cela en créant un déficit. Galbraith est favorable à une augmentation des impôts plutôt qu'une diminution des dépenses publiques qui pénaliserait les plus pauvres. Galbraith précise que l'intervention de l'État sert les intérêts de la grande entreprise, car elle permet à la firme, en faisant augmenter la demande globale sur une longue période, de rentabiliser les capitaux investis.
2-/Les hypothèses :
- la majorité partie de la population marocaine n’arrive pas à couvrir convenablement ses besoins sociaux.
- un autre croissant de population vu en dessous du seuil de