Les délocalisations réalisées du fait de la mondialisation des échanges sont elles responsables du chômage des moins qualifiés dans les pays occidentaux ?
Les délocalisations désignent le transfert d'activités, de capitaux et d'emplois d'une entreprise dans un autre lieu afin de bénéficier d'avantages compétitifs, c'est-à-dire de conditions économiques plus favorables.
La mondialisation des échanges ou la globalisation des échanges est l’aboutissement d’un processus irréversible et à long terme d’internationalisation des échanges qui s’articule autour des trois étapes. Tout d’abord une ouverture des économies et des entreprises sur l’extérieur se limitant à des relations d’import/export, puis un développement des firmes multinationales et enfin une globalisation des échanges conduisant à considérer le monde comme un seul et même marché et donc à une interdépendance des économies.
Mais la mondialisation des échanges, entrainant des délocalisations, ne provoque-t-elle pas le chômage des moins qualifiés dans les pays occidentaux ?
Il existe deux types de délocalisation.
- la forme de délocalisation couramment envisagée est dénoncée comme vecteur de chômage des moins qualifiés dans les pays occidentaux, est un type de délocalisation défensif et relativement minoritaire.
Elle est liée à des stratégies de minimisation des coûts salariaux, par une sous-traitance dans des pays à bas salaires, suivie d’une importation du produit final. - là il y a destruction d’emplois pour la main d’œuvre la moins qualifiée dans les pays développés sans apporter aux pays d’accueil une richesse, il y a exploitation de la main d’œuvre locale. Exemple : Nike.
Il est vrai que les entreprises françaises du textile, de l'habillement, du cuir et de la chaussure mènent des opérations de délocalisation vers des pays à bas salaires.
Elles sont animées par une volonté de maximiser leur