Les différent procédé d'impression
L'offset
C'est le procédé qui produit le plus gros volume d'imprimés (timbres, magazines, journaux, emballage, livres…). Il est basé sur la répulsion de deux produits antagonistes : l'eau et la graisse (ici, l'encre et l'eau). Mettez une goutte d'huile dans l'eau et vous verrez qu'il n'y a pas de mélange des deux.
Dans ce procédé, l'image « copiée » sur la forme imprimante (plaque de métal) sera après traitement représentée par la « couche sensible » grasse par nature, tandis que la partie sans image sera représentée par le métal nu dépouillé de sa couche (aluminium traité) qui lui est hydrophile.
La plaque sera ensuite humidifiée, les parties « blanches » fixeront l'eau, tandis que l'image « grasse » repoussera l'eau et pourra accepter l'encre (grasse).
Le procédé tient son nom de l'anglais « off set » parce que l'image est reportée de la plaque imprimante à un « blanchet » en caoutchouc, puis du blanchet au papier.
Tirage : de moins de 1 000 à plusieurs millions d'exemplaires.
Historique: La lithographie évolua vers la métallographie et Aloys Senefelder lui-même utilisa le zinc et le cuivre jaune, puis l'étain, sans grand succès. Il mit sur pied une machine dotée d'un cylindre gravé à l'eau forte ; la principale difficulté à l'époque étant la préparation de la surface imprimante. En 1879, un brevet est déposé par Trottier et Missier donnant naissance à la calcographie ; l'utilisation d'un habillage caoutchouc permettant le report de l'image. Henri Voirin s'appliqua à donner une impulsion vigoureuse à ce procédé. Cette machine permet d'imprimer sur des surfaces flexibles, étoffes, cuirs, peaux... mais il se heurte, en France, à une résistance tenace auprès des patrons et ouvriers lithographes de l'époque. Auguste Marinoni et Jules Michaud firent breveter, en Angleterre, le 4 septembre 1884, sous le matricule 12010, une machine perfectionnée imprimant une ou plusieurs couleurs sur métal, bois, papiers et