Les couleurs et l'ouverture des sciences
Camille Spühler
vendredi, 20 décembre 2013
Les couleurs et l’ouverture des sciences.
Lors de l’introduction au cours, il nous a été présenté quatre points de vue différents sur les couleurs :
- L’artisan, qui pense que la couleur vient de la matière,
- Le scientifique, qui pense que la couleur vient au contraire de la lumière,
- L’artiste, qui pense que la couleur relève de l’âme, et
- L’historien, qui pense quant à lui que la couleur est définie selon les sociétés et leurs époques et voit donc des différences culturelles dans la perception de la couleur. Il a donc une vision plus relativiste.
A partir ce ces quatre visions, nous avons visité et approfondi plusieurs théories et points de vue sur la couleur, pour ne pas rester tout aussi caricatural que ces personnages.
Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises en cours, une théorie n’est jamais la bonne.
Elle sera toujours discutée, réfutée par des détracteurs, remplacée par une autre théorie plus récente et mieux acceptée par les scientifiques de l’époque, complétée par une autre ou bien même oubliée. Il n’est donc jamais bon de se borner à une seule théorie et de rester enfermé dans ses idées. L’Histoire toute entière a montré qu’il valait toujours mieux de rester ouvert aux autres champs de la connaissance, bien que ce ne soit que très peu appliqué, encore aujourd’hui.
Mais en quoi est-ce qu’un dépassement des frontières pourrait-il aider les utilisateurs de couleur, que ce soit dans le milieu de l’art, de l’industrie ou de l’anthropologie ?
Tout d’abord, les théories sur les couleurs, et la vision qu’elles entrainent au sens large, a été d’une utilité prouvée dans plusieurs domaines, alors que nous pourrions penser au premier abord qu’il s’agit juste d’une curiosité d’artiste. Comme nous l’avons vu au cours, les grandes industries pharmaceutiques comme Bayer, étaient au départ des fabriques de teintures, les études de